SWAP deposit: the battles of Verdun

Des pièces détachées disponibles pendant au moins 5 ans

« Quand on vend, on vend une machine et du service ». avertit en préambule Michel Aurejac, collaborateur de Swap Europe. Une précision qui prend tout son sens quand on arrive au dépôt Swap de Verdun sur Garonne et qu’on pénètre dans l’entrepôt. Sur l’ensemble des racks, les cartons de pièces détachées s’empilent, se succèdent et s’élèvent en d’imposantes colonnes brunes. Une des principales missions de Swap, s’il est besoin de le rappeler, est de garantir la disponibilité des pièces détachées pendant au minimum 5 ans, et donc de garantir la possibilité de réparer sa machine. C’est également ce qui fait sa singularité quand le gros de la concurrence préfère à ce jour échanger ou rembourser. L’Assemblée nationale s’est prononcée  en décembre 2019 en faveur de l’obligation, à partir de 2021, d’un indice de réparabilité des produits électriques et électroniques, on peut raisonnablement penser que les pièces détachées ont de l’avenir devant elles.

Le dépôt en quelques mots

La traduction physique de cette conservation des pièces, le dépôt de Verdun l’exprime sans ambage. L’entrepôt bien sûr et ses milliers de références, ses palettes, expédiées quotidiennement par les collaborateurs de Swap Europe. Une salle de pause. Un open-space où sont installés les bureaux qui permettent de gérer la logistique, la caractérisation des pièces détachées et les réponses aux questions techniques de nos clients. C’est aussi un centre de recyclage dont les fondations ont été coulées à l’automne 2019 et qui sortira de terre ce printemps.

L'essor du reconditionnement

De 7.000 pièces traitées en 2018 en reworking à travers l’Europe, Swap Europe est passé à 105.000 produits modifiés en 2019. Travail éprouvant dans des conditions rarement optimales (interventions d’urgence la plupart du temps sur des zones de transit), Swap a néanmoins su se faire une réputation auprès des distributeurs et constructeurs”. L’activité reworking de Swap Europe consiste à retravailler toute une série défectueuse de machines déjà produites, pour les rendre de nouveau conformes.

“Dans l’ordre, énumère le responsable de site, nous avons traité 7000 Visseuses/Scie sauteuses, 40.000 barbecues, 21.000 débroussailleuses, puis 22.000 lampes à moustiques, suivies par 800 ponceuses, 1600 broyeurs végétaux, pour finir avec 12.000 groupes électrogènes. Ça a vraiment bien pris cette année ! “.

Les défis à relever

Gaspillage, pollution, obsolescence, et si le reconditionnement devenait notre priorité ? Si la logistique propre aux flux des pièces détachées représente une partie importante des activités du dépôt de Verdun, d’autres défis sont à relever. Le centre de recyclage. “Recycler nous permettrait de traiter les matières plastiques” précise Styve Clavière, responsable du centre de reconditionnement. “L’occasion de réduire les déchets tout en offrant une seconde vie à nos produits ou pièces retravaillés. Récupérer les pièces saines des machines non réparables, pour les réutiliser, les assembler et en faire une machine fonctionnelle, c’est bien ça notre objectif.”